août 22, 2025

L’Insane participe au concours du Roman Indépendant (prix E.A.E) – 4e édition

Il y a des nouvelles qui bousculent le quotidien d’un auteur. Des instants suspendus où l’on sent que le chemin de l’autoédition, souvent solitaire, se charge soudain d’une lumière nouvelle. Aujourd’hui, j’ai la joie de vous annoncer que mon roman, L’Insane, a été officiellement validé pour participer au concours du Roman Indépendant.

Un prix littéraire qui met à l’honneur l’autoédition et les plumes indépendantes

Le prix E.A.E est né d’une conviction forte : l’autoédition mérite sa place dans le paysage littéraire. Porté par le collectif Entraide Auto-Édition (E.A.E), le concours du roman indépendant est devenu, en seulement quatre éditions, un rendez-vous attendu dans le monde de la littérature. Sa mission ? Valoriser les auteurs indépendants, leur offrir une visibilité plus large et, surtout, montrer au grand public la richesse et la diversité de ces voix singulières.

Ce prix littéraire est un rendez-vous incontournable pour celles et ceux qui ont choisi la voie exigeante mais passionnante de l’indépendance.

Cette année, plus de 300 romans autoédités sont en lice. Une véritable marée de mots, d’histoires, de personnages, d’univers. Autant dire que la sélection s’annonce rude.

À l’automne, nous connaîtrons les noms des 20 finalistes par catégorie. Et il faudra attendre le printemps pour voir le podium dévoilé. En attendant, chaque auteur, chaque autrice retient son souffle et se prend à rêver que son texte franchira les étapes décisives.

Pour L’Insane, l’aventure ne fait que commencer.

Deux catégories structurent la compétition :

  • La catégorie rose, parrainée par Laurie Heyme.
  • La catégorie grise, sous l’égide de Sophie Loubière.

C’est dans cette dernière, dédiée aux polars, thrillers et récits sombres, que concourt L’Insane, mon thriller psychologique.

Pour cette 4e édition et pour renforcer la légitimité du prix, le concours bénéficie d’un partenaire officiel : Kobo, acteur incontournable de la lecture numérique. Une preuve supplémentaire de la crédibilité et du rayonnement grandissant de ce prix littéraire.

Le fonctionnement du concours du roman indépendant

Le principe est simple mais ambitieux : permettre à des auteurs autoédités de confronter leur travail à un jury passionné, composé à la fois de lecteurs assidus et de chroniqueurs littéraires. Une manière de mêler l’exigence critique et l’amour sincère des histoires bien racontées. Leur mission : mettre en lumière des textes qui marquent par leur qualité, leur originalité et leur puissance narrative.

Le processus de sélection se déroule en plusieurs étapes :

  • Première sélection cruciale : Avant même d’arriver dans les mains du comité de lecture, les romans doivent franchir un premier obstacle de taille. Une sélection basée sur un avis choisi reflétant au mieux la réception du livre, un texte de l’auteur expliquant pourquoi lire son roman, la quatrième de couverture et bien sûr, la couverture elle-même, premier reflet visuel de l’univers proposé. Seuls 20 livres par catégorie seront retenus pour être lus par le comité de lecture. Autant dire que cette première sélection est décisive.
  • Annonce des finalistes : à l’automne, nous connaîtrons les 20 finalistes par catégorie.
  • Lecture par le comité : les romans sélectionnés passeront ensuite entre les mains du jury.
  • Podium final : dévoilé au printemps, il récompensera les meilleures œuvres.

Une mécanique exigeante garantissant une compétition à la fois rigoureuse et équitable.

L’Insane : un thriller psychologique en lice dans la catégorie grise

Dans cet océan de manuscrits, L’Insane trace sa route. Ce thriller psychologique plonge au cœur de l’esprit humain, là où la frontière entre réalité et folie se brouille dangereusement.

Participer à un tel concours, c’est d’abord un honneur. Mais c’est aussi une épreuve pleine de tension : comment exister parmi près de 300 romans ? Comment convaincre dès la première sélection, alors que tout se joue sur quelques pages de présentation et sur la résonance d’un seul avis critique ?

Un avis marquant : Manuel Meszarovits et Le Monde du Polar

Choisir un unique avis parmi les nombreuses chroniques reçues n’a pas été simple. L’Insane a eu la chance de bénéficier de critiques dithyrambiques, toutes différentes, toutes précieuses.

Mon choix s’est porté sur l’introduction de la chronique de Manuel Meszarovits, publiée sur son site Le Monde du Polar. Ses mots m’ont profondément touchée et traduisent avec justesse l’essence même de ce que j’ai voulu transmettre dans ce roman.

L’INSANE : QUAND L’OBSESSION DEVIENT POISON

« Dans son premier roman « L’Insane », Marie Ionnikoff nous livre un thriller psychologique d’une rare intensité qui s’inscrit parfaitement dans les codes du genre tout en proposant une approche novatrice. L’auteure dépeint avec finesse la complexité des relations humaines, loin des clichés habituels, en s’attachant particulièrement aux mécanismes psychologiques qui gouvernent ses personnages.

La force de ce thriller réside dans sa capacité à maintenir une tension constante tout en développant une réflexion profonde sur la nature humaine. Marie Ionnikoff construit son récit autour d’une intrigue contemporaine qui fait écho aux problématiques actuelles de notre société, notamment la question des apparences sociales et du pouvoir de la manipulation mentale.

L’auteure excelle dans l’art de créer une atmosphère oppressante qui se resserre progressivement autour des protagonistes. Elle parvient à tisser une toile narrative où chaque fil s’entremêle avec subtilité, offrant aux lecteurs une expérience immersive qui les maintient en haleine jusqu’aux dernières pages.

Le roman se démarque par sa maîtrise des codes du thriller psychologique moderne. L’auteure joue habilement avec les points de vue et les temporalités, créant ainsi un labyrinthe émotionnel dans lequel le lecteur se trouve happé. Cette construction complexe permet d’explorer les zones d’ombre de la psyché humaine tout en maintenant le suspense.

La particularité de « L’Insane » tient également à sa façon d’aborder les thématiques universelles du genre – l’obsession, la manipulation, la vengeance – en les ancrant dans un contexte résolument contemporain. Marie Ionnikoff propose une lecture moderne des rapports de force et des jeux de pouvoir qui s’exercent dans les relations interpersonnelles.

Ce premier opus s’impose comme une œuvre marquante dans le paysage du thriller psychologique français. En mêlant habilement tension narrative et profondeur psychologique, Marie Ionnikoff signe un roman captivant qui témoigne d’une vraie maîtrise du genre et augure d’une belle carrière d’auteure. » (chronique complète sur le blog Le Monde du Polar : https://lemondedupolar.com/linsane-quand-lobsession-devient-poison/)

Ces mots, je les garde comme un talisman pour cette aventure.

Pourquoi lire L’Insane ?

Un concours n’est pas seulement une question de chiffres, de podiums ou de statistiques. C’est aussi et surtout une rencontre avec des lecteurs, des lectrices. C’est pourquoi chaque auteur doit rédiger un court texte, une sorte de déclaration d’intention : pourquoi lire mon roman ?

Ce petit exercice est bien plus qu’une formalité : il permet de partager une vision, une intention, un souffle.

Pourquoi lire L’Insane ?

Parce qu’on n’en sort pas indemne.

L’Insane est une plongée en apnée dans l’esprit de Laura, une jeune femme sans scrupules ni remords. Obsessionnelle, manipulatrice, destructrice, sa haine persécutrice pèse comme une chape sur ses victimes, dont les ego et les vies s’effondrent.

Lire L’Insane, c’est suivre le charismatique lieutenant Hugo Scaralèse dans une quête de vérité où les repères se dérobent. Pour résoudre l’enquête dont Laura devient rapidement l’épicentre, il devra démêler le vrai du faux et se perdre dans les méandres de sa logique pervertie. Brillant et instinctif, il se retrouve entraîné dans une affaire qui lui vaudra bien des nuits blanches.

L’Insane explore les rivages sombres de l’obsession, dissèque les âmes. Celle d’une femme que la folie rend fascinante. Celle d’un homme prêt à tout pour comprendre. C’est un thriller psychologique où les apparences se fissurent ; la vérité vacille à chaque page.

Un roman qui trouble, dérange, interroge. Et que l’on referme le cœur battant.

Ce petit texte n’est pas un argumentaire marketing. C’est un témoignage sincère, presque une confidence.

La quatrième de couverture

Véritable vitrine du roman, la quatrième de couverture joue un rôle central dans le concours. Elle doit intriguer sans tout révéler, attirer sans simplifier. Chaque mot de cette présentation a été choisi avec soin, comme une promesse au lecteur.

Qui est Laura, cette jeune femme n’hésitant pas à piétiner bienséance et moralité ? Sur son chemin pour obtenir la vie dont elle rêve, personne ne résiste. Elle détruit irrémédiablement ceux qui ont le malheur de tomber dans ses filets. Mais Laura se retrouve bientôt mêlée à une enquête. Que cache ce qui ne semble être qu’un regrettable accident de la route ? Laura est-elle une meurtrière ou un simple pion à neutraliser ? Pour découvrir la vérité, le lieutenant Hugo Scaralèse devra comprendre les rouages de sa logique pervertie, exhumer son passé et plonger dans sa folie.

Chaque mot est une invitation à plonger dans l’univers du roman.

Une compétition rude mais une belle aventure collective

Seuls 20 romans par catégorie franchiront la première étape et seront soumis au comité de lecture. Autant dire que la sélection est rude. Mais au-delà de la compétition, ce concours est une aventure collective mettant en avant une valeur essentielle : l’entraide.

Être un auteur indépendant, c’est souvent avancer seul, faire face à ses doutes, gérer chaque étape, de l’écriture à la publication. Mais des initiatives comme le concours du roman indépendant rappellent qu’il existe une communauté solidaire faite de partage, de soutien, d’échanges d’expériences. Ici, la rivalité s’efface devant l’envie commune de donner de la visibilité à des voix libres. Participer, c’est déjà appartenir à ce mouvement. C’est affirmer que la littérature indépendante a une voix forte, multiple, créative.

Et maintenant ?

L’attente commence. D’ici quelques semaines, nous saurons quels romans auront franchi la première étape et rejoindront la liste des finalistes. Puis, au printemps, le podium final sera révélé. En attendant, il ne reste plus qu’à croiser les doigts et à savourer le fait de participer à une telle aventure.

Quelle que soit l’issue, je suis fière que L’Insane fasse partie de cette aventure. Fière qu’il ait trouvé sa place parmi près de 300 ouvrages. Fière, aussi, de voir combien l’autoédition gagne en visibilité et en reconnaissance.

Le mot de la fin

Le concours du roman indépendant avec son prix E.A.E 2025-2026 est plus qu’une compétition : c’est une vitrine de l’autoédition, une célébration des auteurs qui choisissent la liberté et l’audace.

L’Insane y est en lice, dans la catégorie grise, et cette aventure est déjà une victoire. Alors, rendez-vous à l’automne pour la prochaine étape. Et, d’ici là, merci à vous, lecteurs et lectrices, chroniqueurs et chroniqueuses, pour vos mots, vos encouragements, vos regards. Car sans vous, mon aventure littéraire n’aurait tout simplement aucun sens.

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